“ L’Éternel vit que la méchanceté des
hommes était grande sur la terre, et
que toutes les pensées de leur coeur se
portaient chaque jour uniquement
vers le mal.
[…]
Et l’Éternel dit: J’exterminerai de la
face de la terre l’homme que j’ai créé,
depuis l’homme jusqu’au bétail, aux
reptiles, et aux oiseaux du ciel; car je
me repens de les avoir faits.”
(Genèse 6.5, 7)
“Et l’Éternel dit: Voici, ils forment un
seul peuple et ont tous une même
langue, et c’est là ce qu’ils ont entrepris;
maintenant rien ne les empêcherait de
faire tout ce qu’ils auraient projeté.
Allons! descendons, et là confondons
leur langage, afin qu’ils n’entendent
plus la langue, les uns des autres.
Et l’Éternel les dispersa loin de là sur
la face de toute la terre; et ils cessèrent
de bâtir la ville.”
(Genèse 11.6-8, 7)
«Il est dangereux d’avoir raison lorsque le gouvernement a tort.» (Voltaire)
[…] Je ne suis d’aucun de ces assemblages, mais peut-être d’un troisième groupe, médian, peut-être totalement marginal, peut-être insignifiant: celui des éveillés, des observateurs, des analyseurs et des attentistes. J’aime croire que – les yeux ouverts – j’observe, analyse et attends, en essayant de ne pas juger. Quoi ?
Me rappelant le fameux conte allemand et la déclamation triomphale de son illustre personnage «J’en abats sept d’un coup !» 1, j’observe que la liste des anomalies est réduite de moitié au travers d’une seule arrivée qui les chapeaute toutes, ensuite de quoi la moitié restante glisse dans l’indifférence. Ainsi, d’un côté, l’Islam, les nationalismes, le tiers-monde, la Chine, la croissance, la consommation, les migrations, la surveillance, l’intelligence artificielle, la démographie, la technologie et le politiquement correct fondent en entier dans une mélasse répondant au doigt et à l’œil au seul Covid-19. De l’autre côté, devant la priorité devenue absolue des statistiques sanitaires quotidiennes, l’exploration spatiale, le climat, la discrimination, la déforestation, la pollution, la pauvreté, la femme, le terrorisme, la famille, le gaspillage, la biodiversité et la course aux armements perdent tous leur intérêt. Au bout du compte, c’est l’ensemble des activités humaines – bonnes et moins bonnes – qui s’estompe devant l’ubiquité de ces infâmes sphères poilues et invisibles, 10’000 fois plus petites qu’un grain de sable
Après ce constat, je tente d’analyser les divers tenants et aboutissants. Si en 1350 les gens étaient à raison tétanisés par la grande faucheuse et son lot préalable de souffrance et misère, en 2021 le désarroi est économique, social, culturel, politique. Mais avant et par dessous tout, psychologique. Cela fait plus d’un demi siècle qu’on a marché sur – et parlé avec – la Lune, depuis longtemps on manipule la nature et les éléments et l’air autour est saturé d’une infinité d’ondes des plus diverses: cela n’a pas empêché les gens de tomber victimes de l’hystérie qui s’est emparée de la planète partant d’une forme d’affection de base constamment présente, elle, depuis l’antiquité. Cette fois la nouveauté est cependant venue des médias, par la vitesse à se saisir de la question, la persévérance à la traiter et à la gonfler, alors que les sujets importants qui font tourner le monde n’ont pas changé. Bientôt une année entière que ce mal occupe, 24/7, si ce n’est l’intégralité des informations, en tout cas la quasi totalité. Dès lors, il ne serait probablement pas téméraire de penser que nous sommes en plein milieu de la plus importante campagne du genre menée en temps de paix. Sachant que dans ce domaine aussi, et depuis un moment déjà, internet a dépassé la presse, la radio et la télévision.
Vingt-cinq ans en arrière, un certain Edward Berneys mourrait centenaire. Il reste dans l’histoire et il est largement reconnu comme “le père des relations publiques” et surtout comme “le père de la propagande”, dont il avait mis les bases dans les années ’20 et ’30. Ces idées, dont voici quelques extraits, glacent le sang.
«Les gens veulent aller là où ils voulaient être conduits.»
«Les gens sont rarement conscients des raisons réelles qui motivent leurs actions».
«Si l’on comprend le mécanisme et les motifs de la pensée de groupe, il est à présent possible de contrôler et d’organiser les masses selon notre volonté, sans qu’elles s’en rendent compte.»
«Nous sommes gouvernés, nos esprits sont façonnés, nos goûts formés, nos idées suggérées, largement par des hommes dont nous n’avons jamais entendu parler.»
S’étonner alors de rencontrer des concepts parfaitement similaires – et pas moins glaçants – exposés par le Ministre de l’éducation du peuple et de la propagande du IIIe Reich ?!…
«Les masses ont besoin de quelque chose qui leur donnera un frisson d’horreur.»
«Si le mensonge est assez gros et qu’on le répète assez, les gens commencent à y croire.»
«L’État a le droit absolu de superviser la formation de l’opinion publique.»
«La propagande marche le mieux lorsque les manipulés sont convaincus qu’ils agissent de leur plein gré.»
«Considérez la presse comme un excellent clavier sur lequel le gouvernement peut jouer.»
Dans la foulée de ces terribles énoncés, il est intéressant de se faire une idée sur la façon dont deux figures majeures du XXe siècle voyaient (les rapports avec) les masses.
Iossif Vissarionovitch Djougachvili, dit Staline:
«Les écrivains sont les ingénieurs de l’âme humaine.»
«La quantité a sa propre qualité.»
«Peut importe pour qui ils votent tant qu’ils votent pour nous.»
«La mort d’un homme – une tragédie, celle de millions – de la statistique.»
Et Winston Churchill:
«Je préfère argumenter contre une centaine d’idiots, que d’en avoir un d’accord avec moi.»
«Il n’y a rien que le gouvernement peut donner qu’il n’aura d’abord enlevé.»
«La diplomatie est l’art de dire aux gens d’aller se faire voir de telle manière qu’ils demandent dans quelle direction.»
«Le penseur positif voit l’invisible, ressent l’intangible et accomplit l’impossible.»
Dans ces conditions, que demander aux citoyens Jean Exemple et Marie Modèle ? Surtout si – fait nouveau – ils auront dépassé l’âge de la retraite. Isolés physiquement, réduits aux moyens de communications, martelés par le flot ininterrompu de chiffres de plus en plus alarmants, mis au pas à force de statistiques sans fin et de graphiques implacables donc nécessairement vraies, montrés du doigt comme étant nécessairement des personnes vulnérables rien que par leur âge, défiés par un enchaînement logique de cause à effet chiffres-mesures, mais aussi confrontés à des cas réels – fatals ou non – dans leurs entourages, ils ne peuvent que se laisser devenir d’autres victimes de la psychose par l’information. Oubliées les grippes saisonnières récurrentes, plus ou moins mortelles, tout comme les autres fléaux – le SIDA, les grippes dites espagnole, asiatique, Hong Kong, aviaire, porcine, Ebola, la vache folle. Loin derrière les invariablement premières sources de mortalité dans le monde, dont le bilan létal ne serait-ce que des maladies cardiovasculaires, des accidents vasculaires, des bronchites chroniques et des infections respiratoires est dix fois plus élevé que celui – actuel – du Covid-19. La déferlante informationnelle sortie de la pensée unique brouille leur lucidité. Alors il n’ont que le choix d’implorer de leurs vœux le vaccin-miracle, en espérant qu’à leur âge il ne soient pas les cobayes d’un produit fabriqué en à peine quelques mois, tandis que l’on attend toujours, près de quarante ans plus tard, le remède pour le SIDA.
Reste l’attente, le “wait and see”. Attendre peut-être, mais que voir ? Voir augmenter l’hécatombe ? Voir disparaître les incohérences sans fin qui jalonnent les restrictions imposées ? Voir si finalement il y aura autodestruction ? Voir se décanter le quartette maladie-politique-affaires-médias ? Voir le passeport sanitaire ?
Évidemment, il ne faut pas oublier que l’irruption du Covid a entraîné une foule de changements fort bénéfiques qu’il serait trop injuste de ne pas saluer comme il se doit: les avions ont brusquement cessé de s’écraser, les trains ont cessé de dérailler, les navires de sombrer, les avalanches de dévaler, les insurgés de s’insurger, les migrants de migrer et se noyer, les factions de s’entretuer, les feux d’incendier, les réfugiés de se réfugier, les psychopathes de massacrer, les eaux d’inonder et les pédophiles de sévir.
En revanche, si une chose n’est pas certaine, elle est déjà bien prévisible. Lorsque les contraintes sanitaires auront éventuellement produit l’effet clamé, sortira à la lumière du jour ce que l’on pourrait appeler “The Dark Side of The Moon”, la face jusqu’alors voilée d’une réalité fourrée sous le tapis, aveuglée par l’éclat du Covid-19-20-21-22-23-24…: des sociétés à genoux, décimées, détruites et déroutées, à la recherche d’un nouveau repère. Sera alors venue l’heure du “Great Reset” ? Le 4B “Biden Build Back Better” ? “Le Brave New World” ? Attendons voir…
Oui, attendons voir, et d’ici là, n’oublions tout de même pas les propos – déjà cités – de ces maîtres de l’acrobatie des masses mais, surtout, la vérité qui – au moins pour tout homme de foi – est un truisme: que la performance ultime du diable est de convaincre qu’il n’existe pas. Pour chaque militant du camp de loin le plus fourni dont il fut question, et qui rassemble tous les inconditionnels groupés dans différentes catégories ordonnées sur l’échelle de la candeur, ce serait une chance de regarder d’un angle différent le conspirationnisme et le complotisme de carnaval. Et par là, peut-être au moins éviter de mourir idiot. Après en avoir vécu.
*
«Le Covid ? Pire que le communisme !» me disait en mars 2020 une pessimiste. Attendons donc cent ans pour en juger.
[18 janvier 2021]
3 réponses
« Attendons donc soixante-dix ans, et là nous pourrons en juger. » – c’est la que nos vues divergent. Il y a 1,8 ans, j’ai compris, j’ai vu, j’ai su instantanement qu’ici, le facteur « temps » ne joue pas. C’est l’etendue de la chose qui joue le role que le temps a joue durant le communisme. C’est comme si, dans ce monde qui est defini par le temps et l’espace, une dimension a pris la releve de l’autre. Meme si cette crise etait terminee a deux ans pile ( ce qui visiblement releve de la fantaisie) et deja l’humanite portera le fardeau de tout ce qui a ete rendu possible, qui jusque la ne serait permis meme dans le plus delirant des imaginaires, de tout cet experiment Stanford a l’echelle planetaire qui a permis l’application sans vergogne et sans bornes d’un concentre de nazisme et communisme des annees 50 condimente de touches orwelliens et huxleyenes. Et ce fardeau ne sera pas aisement a delester. Et sois certain que l’humanite se retrouvera dans un tout autre stade de conscience une fois cette crise « passee ». Les gens ayant participe a l’experiment Stanford se retrouvent non pas seulement secoues par ces « seuls 6 jours » d’horreur: ces « seuls » 6 jours auront change leur vie a jamais. C’est pareil maintenant, surtout que c’est a l’echelle planetaire. L’humanite ne revit jamais deux evenements de facon pareille. L’histoire ne se renouvelle, ne se repette jamais – l’evolution suit la forme d’un ressort: on est maintenant sur une spire superieure, qui contient en elle toutes les spires la precedant, leur synthese experientielle. Il ne faut donc pas s’attendre a retrouver exactement le meme vecu d’il y a 100 ans.
« Puisse tu vivre des temps extraordinaire » etait une malediction puissante dans la tradition Chinoise! Comme dans beaucoup de choses — y inclus l’art de la torture, este l’art Machiavelique de destabiliser un ennemi par influence et sans aggression, art decrit par Sun Tzu 1000 ans avant le fameux florentin, avec beaucoup plus de detail pervers — ils etaient en avant. A quoi le flegmatique dira « Et a quoi ceci leur aura-t-il servi? ».
A quoi le realiste repliquera: servi ou non, voici que les faux democrates, du Canada a Paris et de Berlin a Washington, commencent a exprimer a voix haute leur envie du systeme totalitaire asiatique: cela rend tellement plus facile le fait de gouverner, revent-ils!
Aferim cocoane. Dar de ce an fransé mă rog dumitale ?!