L’ŒIL et le SABRE (3/15)

Catégorie: Fiction


Reclus sur l’île aux Ours1

Le temps de plu­sieurs whis­kys, les révé­la­tions du jus­ti­cier remontent au plus haut niveau de l’État. Une réunion du cabi­net est orga­ni­sée en fin d’après-midi. On rem­bo­bine le film des évé­ne­ments, on réécoute son témoi­gnage, on retrace le par­cours de la pour­suite, on refait les cal­culs et les comptes, on repense la stra­té­gie et on se replace. À minuit pas­sé, la nou­velle posi­tion offi­cielle du gou­ver­ne­ment est enté­ri­née. Il n’en reste pas moins que l’auteur – direct ou indi­rect – du for­fait s’en tire avec un blâme sévère. Tous comptes faits, le prix à payer par le pays reste très lourd, que ce soit en termes d’image, de cré­di­bi­li­té ou de rela­tions inter­na­tio­nales. Le mal est fait, il est pro­fond et vrai­sem­bla­ble­ment durable. Dans le lan­gage euphé­mique de tous les jours il est cou­rant d’appeler cela «trou­ver un bouc émis­saire»: le len­de­main, l’homme reçoit ordre rien que de s’effacer pen­dant quelque temps, gar­der pro­fil bas, dépo­ser arse­nal et plaque.

Les mois passent. L’affaire s’émousse, puis tombe dans l’oubli col­lec­tif à l’heure où une menace d’une autre enver­gure et d’une autre com­plexi­té se pré­cise. Dans sa retraite sur l’île aux Ours, le pro­ta­go­niste de l’aventure mila­naise ronge son frein. Par quelques infor­ma­teurs internes res­tés fidèles, il est au cou­rant des dif­fi­cul­tés ren­con­trées par son dépar­te­ment à trou­ver une solu­tion défi­ni­tive adé­quate. Son heure est venue se dit-il, et retour­nant impromp­tu au tra­vail, le revoi­là assis devant son chef. «Je vous croyais à l’abri.» «J’y res­sors.» «Puis-je savoir pour­quoi? On ne vous a pas auto­ri­sé.» «Je sais bien…» «…» «…mais vous savez aus­si que je suis l’homme de la situa­tion.» «…» Silence. «Situa­tion?» Le “retrai­té” sou­rit et des­sine une forme dans l’air avec l’index. «!!!» Silence. Ses lèvres miment un mot. «Vous n’êtes pas sérieux… Après tout ce qui s’est pas…» Sur quoi les nerfs lâchent un peu. «Eh bien qu’est-ce qui s’est pas­sé, qu’est-ce qui s’est pas­sé? Je vais vous dire, moi, ce qui s’est pas­sé. Depuis des mois je suis comme mort, trai­té comme si j’étais pes­ti­fé­ré, vola­ti­li­sé. Je vis reclus, sur­veillé par des pin­gouins et des phoques. Et pour­quoi? Parce que j’encaisse à tort une espèce de puni­tion à ce qu’on m’a dit, d’accord?» «…» «Ce n’est pas une pre­mière pour le dépar­te­ment – et pour vous même en pas­sant – de défi­ler avec les lau­riers d’opérations que je mène et conclus pra­ti­que­ment seul. Voi­là ce qui se passe.» «Écou­tez, il.…» «Je n’ai pas ter­mi­né. Donc pour reve­nir, dans ce cas vous savez trop bien que vous n’avez point d’éléments capables de liqui­der une telle affaire qui a toutes les chances de nous péter à tous et bien­tôt à la gueule, cor­rect?» «…» «Évi­dem­ment, à moins que vous n’ayez trou­vé hier matin votre rara avis,2 pen­dant que je me les gelais et j’alimentais les mouettes. J’ai fini.» «Écou­tez, il n’est pas ques­tion de reprendre du ser­vice… pour l’instant… enfin, pour un cer­tain temps encore… D’ailleurs je viens jus­te­ment d’en par­ler au direc­teur, on a aus­si évo­qué votre cas, c’est non… c’est sans appel… on ver­ra… on trou­ve­ra une solu­tion.» Silence encore. Sans crier gare, le reclus se lève pour sor­tir. «Où allez vous comme ça?!» L’autre, de dos: «Prendre une douche.» Et il sort.

Au fait, ce ne sont pas tant les soins du corps qui le pré­oc­cupent. Il passe au stade du for­cing et se fait écon­duire par­tout: «le Pre­mier ministre est en voyage pri­vé avec des hommes d’affaires», «le Secré­taire à la Défense a eu un léger malaise, il récu­père», le Secré­taire adjoint vient d’être rem­pla­cé, donc inutile de s’énerver avec le nou­veau, qui for­cé­ment doit tom­ber des nues, «le Conseiller à la Sécu­ri­té est en confé­rence pro­lon­gée avec ses homo­logues», «le Ministre de l’Intérieur et le Direc­teur des ser­vices de ren­sei­gne­ments assistent aux manœuvres conjointes de leurs troupes», et enfin «le Chef des opé­ra­tions spé­ciales est indis­po­nible, il est très, très occu­pé, désolée».

On n’est pas de la der­nière pluie lorsqu’on pra­tique dans un tel domaine, à for­tio­ri si l’on compte une cer­taine ancien­ne­té. À quelques cen­taines de mètres seule­ment du lieu de tra­vail, se trouve ce qu’il appelle la caverne d’Ali Baba, qu’il a minu­tieu­se­ment créée avec le temps. Cet antre nébu­leux n’est pas seule­ment un dépôt qui recueille tout ce que l’on peut ima­gi­ner en termes de maté­riel de sur­veillance, de dés­in­for­ma­tion, d’interception, d’armement tac­tique, de leurres, etc. Il fonc­tionne sur­tout comme point de ras­sem­ble­ment pour une poi­gnée de clan­des­tins irré­duc­tibles: le meilleur faus­saire du pays est le bou­lan­ger du coin, le spé­cia­liste en cryp­to­gra­phie tient une gale­rie d’art, l’armurier est un retrai­té, ancien pré­po­sé aux impôts, l’homme des com­mu­ni­ca­tions est en réa­li­té une femme, phar­ma­cienne diplô­mée. Si cha­cun est dis­po­nible, leur réunion a lieu géné­ra­le­ment sous l’heure. C’est le cas. Il en faut encore qua­rante-huit à l’équipe pour obte­nir la tota­li­té de l’attirail néces­saire. Quand au topo de l’affaire et au contact avec la base, les infor­ma­teurs loyaux s’en chargent, comme à l’habitude.

Au-delà des légendes et des fri­vo­li­tés folk­lo­riques, n’importe quel espion reste tou­jours un homme, d’une consti­tu­tion phy­sique et psy­chique certes plus pous­sée, plus solide, mais un homme quand même, avec ses points forts et ses fai­blesses, ses qua­li­tés et ses défauts. Peut-être aus­si, dans une moindre mesure, avec ses aspi­ra­tions, ses remords, ses incer­ti­tudes. Et en tous les cas son pas­sé qui, dans des moments comme celui-ci, revient. Avant de se lan­cer, pour un bref moment l’espion est juste un homme ordi­naire. Retour en arrière.


Deve­nir ∞8

Tout a com­men­cé le jour où les Blonde – papa Ami et maman Ima – déjà com­blés, ont vécu un nou­vel ins­tant d’émotion lorsqu’ils ont pu s’assurer que la che­ve­lure de leur Jacques ché­ri allait res­ter à jamais blonde. Et blond, joyeux et vivace – quoiqu’assez rete­nu – le petit res­ta son enfance durant. Hélas! alors que le gar­çon quit­tait le bas âge, les parents furent empor­tés en un éclair par le tsu­na­mi ‘Alice’ sur la plage de l’Algue Rêche au Chi­li. Ce fut fina­le­ment le vieil oncle Charles – ancien légion­naire, homme à tout avoir fait, ren­fer­mé et dur à cuire – qui façon­na son édu­ca­tion beau­coup plus que l’école.

De col­lèges en inter­nats et en uni­ver­si­tés, Jacques Blonde arri­va au Por­tu­gal puis en Suède, où il se for­ma aux sciences de la vie avec comme à côté une maî­trise en latin-grec. C’était à pré­sent un jeune homme char­mant et sty­lé, pince sans rire culti­vé, avec – c’est vrai – un cer­tain faible pour les jupons, mais par­ti­cu­liè­re­ment déter­mi­né. À l’opposé de W, un type plat, sec, car­ré, sor­ti droit de l’Académie de police, qui le remar­qua lors d’une cos­mo­po­lite soi­rée portes ouvertes orga­ni­sée par les anciens étu­diants de Göte­borg. Cet inha­bi­tuel voi­si­nage de contraires fut clai­re­ment fer­tile puisqu’à peine un mois après Jacques était offi­ciel­le­ment reçu au SABRE.3 Dès lors, tout s’enchaîna: yoga, danse, cryp­tage, arts mar­tiaux, hébreux, chi­nois, hin­dou, arabe, espa­gnol, russe, finances, tir, pro­cé­dés d’anamorphose et de sur­vie en milieu hos­tile, gas­tro­no­mie, pilo­tage, anthro­po­lo­gie, his­toire, jeux, para­psy­cho­lo­gie, ana­to­mie. Il brillait en tout. Un an plus tard il était prêt pour sa car­rière d’exception. 

Le Ser­vice était omni­pré­sent et inexis­tant, sorte d’abstraction ubique. C’était juste une enti­té. Son simple nom était craint. Struc­ture, moyens, his­toire – mys­tère! Aus­si bien pour W, son pré­su­mé chef, que pour ses membres. Que dire alors du public?… Le rituel de com­mu­ni­ca­tion était inflexible et invio­lable. Il n’existait qu’une fina­li­té cer­taine, abso­lue: le salut de la patrie et – par exten­sion – de l’humanité. Au Ser­vice, on n’avait pas de famille, on n’était pas marié  mais on était bien payé et d’habitude on dis­pa­rais­sait assez vite dans l’inconnu, car entre putsch télé­gui­dés, fous inter­na­tio­naux liqui­dés et struc­tures occultes détruites, le pro­nos­tic vital – sou­vent enga­gé – des “acteurs”4 se trans­for­mait la plu­part du temps en éloge funèbre. Pour le choix des méthodes et pour atteindre ses buts, le Ser­vice dis­po­sait d’une liber­té d’appréciation et d’action totale, comme d’ailleurs cha­cun de ses membres, au béné­fice per­ma­nent d’un per­mis de tuer. Une opé­ra­tion ache­vée sup­po­sait impé­ra­ti­ve­ment un objec­tif atteint à cent pour cent et aucune limite de temps, de coût ou de toute autre nature ne pou­vait faire obs­tacle à cet impla­cable diktat.

Au sor­tir de son année de pré­pa­ra­tion, Jacques était un homme de vingt-cinq ans méta­mor­pho­sé, excep­té son humour cru, res­té intact. La preuve: lors de la céré­mo­nie finale qui avait eu lieu dans la cour d’honneur du centre de for­ma­tion, à l’instant solen­nel où il venait de rece­voir de W son Glock 175 fabri­ca­tion spé­ciale en téflon-titane, une grosse mouche inso­lente se pro­me­nait sur le bord d’un verre de vin de la table de col­la­tion. La suite fait par­tie de la légende du Ser­vice: intri­gué, le temps d’éclaircir sa voix, Jacques se retour­na, char­gea, visa à 30 m et la balle scia les ailes de l’insecte. Sur ce point les avis divergent, car cer­tains jurent l’avoir vu suivre atten­ti­ve­ment du regard la tra­jec­toire du pro­jec­tile se perdre dans la forêt voi­sine, pour se retour­ner ensuite vers un W inter­dit, cli­gner et lui souf­fler d’un air enten­du «C’était rien que pour vos yeux, colo­nel.». Une chose est sûre: son geste accom­pli, il s’inclina à peine vers les membres de la com­mis­sion et vers ses col­lègues, tra­ver­sa cal­me­ment le jar­din dans un silence mor­tuaire, l’air un rien amu­sé leva de la table dres­sée pour le ban­quet l’objet hon­teu­se­ment souillé par l’infecte diptère, net­toya méti­cu­leu­se­ment son bord, rem­plit le verre et s’adressant à l’assemblée pétri­fiée, toas­ta avec un fin sou­rire: «Elle mour­ra cer­tai­ne­ment un autre jour. Tchin». Grandiose.

De son père, Jacques avait gar­dé l’air tou­jours par­fait, neutre, posé et racé dans ses com­plets et smo­kings pari­siens. Du vieux Charles, ça avait été le goût des Coro­nas6 cubains, du rhum haï­tien et du thé noir, ce qui n’était pas pour nuire à une impec­cable image d’ensemble. Ses études finies sum­ma cum laude,7 et au vu de la foi témoi­gnée dans sa future pro­fes­sion, Jacques reçu direc­te­ment le grade de capi­taine et sur­tout le matri­cule ∞8, qui résu­mait tous les attri­buts de ses génome et cybome,8 réunis à l’école dans le nano­pro­ces­seur 256 bit de 12 GHz et 64 TB plan­té au bas de sa nuque pour un contact bila­té­ral per­ma­nent et com­plet avec le Ser­vice. Dès lors, son nom, bien­tôt mythe, devînt ∞8. Sa muta­tion allait cepen­dant au delà de ce gad­get. Pen­dant sa for­ma­tion, l’acteur ∞8 avait sui­vi un pro­gramme sou­te­nu de den­si­fi­ca­tion cor­po­relle et men­tale. Résul­tat: sque­lette qua­si incas­sable, masse mus­cu­laire endur­cie, cir­cu­la­tion san­guine accé­lé­rée, acui­té inten­si­fiée et méca­nismes céré­braux réor­ga­ni­sés en flux continus.

Ses per­for­mances mesu­rées à l’issue de cette for­ma­tion sont res­tée depuis inéga­lées: résis­tance à la com­pres­sion de 1 kN/cm2, vitesse de dépla­ce­ment de 60 km/h sur terre et de 18 km/h dans l’eau, force de trac­tion-pro­pul­sion de 350 kN, vitesse de cal­cul de 2 Pflop/s, nul­li­té audi­tive de 0.001 dB (soit à par­tir de 100 m, imper­cep­tion du son émis par l’impact d’une bille d’acier de 10 gr lâchée depuis une hau­teur de 1 m sur une plaque de verre), sen­si­bi­li­té visuelle de 10-15 (soit la vision d’un corps noir de 1 mm de dia­mètre éclai­ré par une source de 1 lumen se dépla­çant à 100 km/h sur un fond noir à une dis­tance de 100 m) et, peut-être la plus impor­tante de toutes, capa­ci­té d’émission d’un flux ondu­la­toire méta-per­cep­tif (entraî­nant une défor­ma­tion cog­ni­tive contrô­lée du milieu) de 10 T pen­dant 50 ms sur un rayon de 10 m. S’il n’était pas encore le par­fait sur­homme, il n’en était pas très loin non plus.

Son por­trait res­te­rait tou­te­fois incom­plet sans évo­quer quelques mer­veilles de O, le «pro­fes­seur Tour­ne­sol» du SABRE: canons plas­ma dans les index diri­gés par le cor­tex, sty­lets dans les coudes, moteurs-fusées dans les fes­siers, le tout en car­bone; chro­no­graphe avec comp­teur Gei­ger plus réserve d’oxygène; sty­lo à rayons X et IR; sans oublier la His­pa­no-Sui­za HS219 amphi­bie de 4000 ch avec mor­tiers à obus induc­tifs per­fo­rants, ailes rétrac­tables et blin­dage polymère.

La pre­mière mis­sion, ∞8 dût la repous­ser de plu­sieurs jours, le temps de se rendre au che­vet de son cher oncle ago­ni­sant, pour par­ti­ci­per à son der­nier com­bat. Désor­mais il était bien seul et à jamais, si l’on ignore toutes les demoi­selles, secré­taires ou top-modèles sans arrêt séduites et aban­don­nées par cet espion qui aimait court et vite. Déjà une défor­ma­tion pro­fes­sion­nelle, pro­ba­ble­ment. Sans doute.

De retour au tra­vail, le jeune homme éli­mi­na le sou­ci majeur du MOR­PION.10 Au rythme assi­du de cinq à six mis­sions par an, son emploi du temps était deve­nu drô­le­ment dense, et son car­net d’adresses de plus en plus four­ni. Par­fois, une affaire entraî­nait ou  menait à une autre, de sorte qu’en quelques années il était arri­vé à connaître (en tous les cas de nom ou de noto­rié­té, si ce n’est de vue, voire de plus près encore) toute la fine fleur de la pègre mon­diale. Dans la plu­part des cas, l’inverse était bien sûr valable. Il faut aus­si savoir que l’homme a tou­jours été talon­né par la chance. Sûre­ment plus que nombre de ses col­lègues – ∂9, ∆7, Ω88, π6, ∑√4, la liste est longue; tous for­més à l’identique, et pour­tant tous des DAC11 avant l’heure. Comme la relève tar­dait, il fut de plus en plus sol­li­ci­té, ce qui bien sûr ne man­qua pas de mener à des ratés. Pas qu’une mis­sion était bâclée, c’eut été insen­sé, c’est-à-dire impos­sible, seule­ment la solu­tion deman­dait plus de temps, et par­fois il fal­lait s’y prendre à nouveau.

Plein d’histoires cir­culent sur lui, au point qu’il est impos­sible de sépa­rer le vrai de la fic­tion, de situer le nombre de com­bats menés, rap­pro­chés ou non, celui des ten­ta­tives d’assassinat déjouées, l’étendue de l’hécatombe qu’il traî­nait der­rière, le compte des aven­tures gra­cieuses… Au fil des actions on le crut mort, alté­ré par la trans­ge­nèse, reti­ré chez les Kir­ghizes du Pamir ou pure­ment inexis­tant. C’est par ses exploits soli­taires que les gens se sou­ve­naient de lui: libé­ra­tion d’Oslo, net­toyage des infil­trés mar­tiens, paix au Proche-Orient, fin des car­tels. Pour­tant, la plus incroyable opé­ra­tion reste sans doute celle qui suit. Par consé­quent, retour au «retrai­té» récalcitrant.

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Plein d’histoires cir­culent sur lui, au point qu’il est impos­sible de sépa­rer le vrai de la fic­tion, de situer le nombre de com­bats menés, rap­pro­chés ou non, celui des ten­ta­tives d’assassinat déjouées, l’étendue de l’hécatombe qu’il traî­nait der­rière, le compte des aven­tures gra­cieuses… Au fil des actions on le crut mort, alté­ré par la trans­ge­nèse, reti­ré chez les Kir­ghizes du Pamir ou pure­ment inexis­tant. C’est par ses exploits soli­taires que les gens se sou­ve­naient de lui: libé­ra­tion d’Oslo, net­toyage des infil­trés mar­tiens, paix au Proche-Orient, fin des car­tels. Pour­tant, la plus incroyable opé­ra­tion reste sans doute celle qui suit. Par consé­quent, retour au «retrai­té» récalcitrant.

  1. Île nor­vé­gienne située dans la par­tie occi­den­tale de la mer de Barents, dans l’archipel du Svalbard.
  2. Oiseau rare (lat.)
  3. Ser­vice Ano­nyme de Brouillage, de Recon­nais­sance et d’Espionnage (le Service).
  4. Appel­la­tion offi­cielle des membres actifs du Ser­vice, en mis­sion (sur le terrain).
  5. Pis­to­let semi-auto­ma­tique autrichien.
  6. For­mat cou­rant de cigare.
  7. Men­tion hono­ri­fique signi­fiant avec la plus haute (ou grande) dis­tinc­tion (lat.).
  8. Bagage cyber­né­tique conçu pour un rap­port mutuel avec celui inné de l’individu.
  9. Célèbre marque espa­gnole d’automobiles exclusives.
  10. Abré­via­tion de MORt aux esPIONs›, réseau cri­mi­nel, sub­ver­sif et ultra-secret.
  11. Dis­pa­ru au combat.
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