L’ŒIL et le SABRE (12/15)

Catégorie: Fiction


Plan B

En réa­li­té aug­men­tée,1 l’état affi­ché dans les visières est plu­tôt bon. D’une part la cible: effec­tif ini­tial total 155, dont effec­tif total en mou­ve­ment 154, dont avec armes 25, sans armes 122, extra 7 (les sen­ti­nelles); enti­té stable 1; effec­tif total hors état de nuire 73, dont effec­tif total en mou­ve­ment 73, dont avec armes 11, sans armes 56, extra 6 (les sen­ti­nelles); solde actif total 82, dont en mou­ve­ment 81, dont avec armes 14, sans armes 66, extra 1 (les sen­ti­nelles); solde stable 1. À pré­sent d’autre part l’unité: effec­tif ini­tial total 15, dont effec­tif total en mou­ve­ment 15, dont avec armes 6, sans armes 9; effec­tif total hors état de nuire 4, dont effec­tif total en mou­ve­ment 0, dont avec armes 0, sans armes 4; solde actif total 11, dont en mou­ve­ment 11, dont avec armes 6, sans armes 5. Pas mal en effet, néan­moins, c’est le compte à rebours qui fait le plus sou­ci, puisqu’il ne reste que -00j09h06’04” jusqu’à l’échéance, alors que la par­tie n’est de loin pas finie. Et tan­dis que les trois éclai­reurs rejoignent leur groupe, le comp­teur n’arrête de tour­ner. Cible: … solde actif total avec armes 12, sans armes 65… Uni­té: …solde actif total 9, dont en mou­ve­ment 9, dont avec armes 5, sans armes 4. Un Ita­lien est tou­ché au cou, le IT à la nuque. Il devient clair désor­mais que pour­suivre le plan ini­tial n’est mal­heu­reu­se­ment plus pos­sible. C’est ∞8 qui trans­met immé­dia­te­ment l’information au Service.

Le plan B est beau­coup plus som­maire, direct et, en fin de compte, radi­cal, dévas­ta­teur. En résu­mé, il porte sur la para­ly­sie accé­lé­rée in situ2 de tout moyen por­ta­tif capable de faire cir­cu­ler des don­nées, codées ou non. En d’autres termes, plus aucun des trois objec­tifs d’origine ne peut être atteint. Cela veut encore dire que, ipso fac­to,3 ces trois objec­tifs sont tous fon­dus en un seul: la des­truc­tion com­plète de la sta­tion, de ses équi­pe­ments et du per­son­nel. Épar­gner les cap­tifs non armés devient dès lors impos­sible. La mise en œuvre de cette option com­porte deux volets suc­ces­sifs et impé­ra­tifs: l’action sur place (exter­mi­na­tion de toute forme de vie) doit être sui­vie par l’action exté­rieure, par l’air (anéan­tis­se­ment de toute struc­ture inerte).

«Plan B. Phase 1. Go!». Les neuf passent en mode ‘ter­mi­na­teur’. Pour chan­ger de méthode, ils changent de moyens. Armes clas­siques ran­gées, les mini lances-flammes à poly­éthyl­ben­zène-nano­ther­mite sont dis­tri­buées et char­gées. C’est le moment pour mettre à pleine épreuve les réserves de dioxy­gène-dia­zote. À un contre huit, la situa­tion rap­pelle dans les grandes lignes la bataille qui avait eu lieu à Milan pas si long­temps en arrière, ou celle de tout à l’heure, dans le ciel, avec à peu près le même résul­tat: pré­pa­ra­tion, équi­pe­ment d’attaque plus sys­tème de pro­tec­tion font la dif­fé­rence. C’est l’hécatombe dans les rangs enne­mis. L’affichage dans les visières res­semble à celui des comp­teurs de machines à sous: actifs 68, 56, 44, 35, 21… Hélas, l’équipe se réduit aus­si: le phy­si­cien nucléaire, Kamil, le IT, le second nageur (tou­ché par une mouche) et un tireur tombent. Dévas­tée, pros­trée, Moon­na n’arrive pas à pleu­rer. Les trois autres sur­vi­vants s’accordent un ins­tant de répit, cha­cun dans son coin.

La ten­sion est à son comble à la cen­trale, par­ti­cu­liè­re­ment sous la cou­pole du SABRE. Bien qu’un tel plan B ait été ana­ly­sé sous toutes les cou­tures et qu’il ait obte­nu sans aucune remarque les auto­ri­sa­tions néces­saires, sa mise en œuvre est une pre­mière. L’impact sur l’environnement et les dom­mages col­la­té­raux n’ont pu être véri­fiés, donc à plus forte rai­son les retom­bées poli­tiques. Cela sans faire men­tion du sort qui serait réser­vé aux res­ca­pés de l’unité sur place…

…où l’Holocalypse reprend. 17, 9, 4… On touche au but! Mais le géo­phy­si­cien doit rechar­ger. Pour ça, il pivote. Une rrrrr­ra­fale le fauche. Aaaahhh! Tout repose à pré­sent sur un trio. Coup d’œil vers le coin où est… Moon­na… pas là! Le Mos­sad? Où est-il? Faut la retrouve… sau­ver… où est… seul… meille…  mmais… pas bouge… jambe lourd… qu’est-ce…gaz?… peut plus… aaahhh…

…et il tourne, il tourne tou­jours, le compte à rebours…

Moins de neuf heures jusqu’à l’échéance, plus exac­te­ment -00j08h54’57” car il est bien 06h14’00” UTC. Le soleil monte sur l’océan à tra­vers une flo­pée de cumu­lus dia­phanes tels de gigan­tesques flo­cons de neige, tan­dis que le désar­roi des­cend sur le Ser­vice par­mi une foule de spé­cia­listes ten­dus tels les immenses res­sorts d’un ascen­seur sous charge. Le reste de ces deux tableaux se res­semble plus ou moins. D’une part un cime­tière flot­tant, d’autre part un ramas­sis de feuilles de papier, de gobe­lets de café, de jour­naux, de bou­teilles en PET. D’un côté un enche­vê­tre­ment sai­sis­sant de pou­trelles, pas­se­relles et parois, de l’autre côté un désordre pathé­tique de consoles, écrans et meubles. À la fin, un constat ter­ri­fiant: aucun signal du Mos­sad, de Moon­na et – notam­ment – de l’acteur. Pour­tant rien de plus nor­mal: l’Israélien est DAC, c’est-à dire qu’il est mort écra­sé par une colonne d’acier; Moon­na et son ché­ri sont dans le noir. La langue ita­lienne a une très belle expres­sion pour nom­mer une cer­taine varié­té de gra­nite: nero asso­lu­to. Noir abso­lu. Les deux sont désor­mais dans le noir le plus abso­lu que l’homme peut créer.

Ce qui d’une cer­taine façon échappe aux ser­vices de ren­sei­gne­ment, c’est que la sta­tion ne flotte pas. Sa struc­ture émer­gée a bien une base, for­cé­ment immer­gée et même d’avantage, puisque cette fon­da­tion est pro­fon­dé­ment ancrée dans le sol sablon­neux. Les deux der­niers membres vivants du com­man­do sont enfer­més trente mètres en des­sous de la sur­face de l’eau, vingt mètres sous le fonds marin.

Pas un son ni un atome de lumière, aucune odeur. Comme dans le vide astral, ici les sens sont vains. Par chance, la visière est rele­vée, il serait donc pos­sible d’apprécier l’espace envi­ron­nant par l’écho. «Allô! Moon­na.» Aucune réponse. «Allô! Moon­na. Allô! Moon­na» répond l’écho. Dif­fi­cile d’apprécier. ∞8 refait l’essai. Peut-être une pièce d’une cen­taine de mètres car­rés. Peut-être cinq mètres de haut. Peut-être. Un immense cais­son vide, en béton? En métal? Mais à la fin, quelle impor­tance! Reste à ména­ger une pen­sée pieuse pour Q car – génie oblige – par­mi d’autres per­for­mances épous­tou­flantes, son fameux nano­pro­ces­seur peut aus­si modi­fier le cybome de sorte à se mettre de lui-même en cir­cuit fer­mé avec les divers ins­tru­ments et dis­po­si­tifs embar­qués. D’abord l’heure. 13h 23’ 08” UTC. Incroyable: cela fait plus de sept heures d’état incons­cient! Dro­gué? Bref… Ensuite explo­rer. Ah! Inutile. Son corps est blo­qué par – semble-t-il – un champ élec­tro­sta­tique qui exclut le moindre geste. Savoir de quoi sont faits le plan­cher, les parois et le pla­fond de sa pri­son s’avère impos­sible. D’ailleurs l’impression est de pla­ner, d’être sus­pen­du dans l’air. Aucune trans­mis­sion ne passe, aucun échange ondu­la­toire avec l’extérieur, le black-out com­plet. Il se voit 100% inopé­rant, à peine deux heures avant… la… Recon­si­dé­rer est impé­ra­tif. En vain. Rageant. Tout serait vrai­ment perdu?

Au-delà des mythes et de l’imaginaire public, n’importe quel espion reste à jamais un être humain. Même si sa consti­tu­tion phy­sique et men­tale est pous­sée au super­la­tif, il garde des ver­tus et des carences, des atouts et des points faibles, qui sait? des espoirs, des regrets, des doutes. Le fait est que dans de tels ins­tants, le pas­sé revient en fan­fare. Comme au seuil du tré­pas, des flashes éton­nants se croisent.

Flash: le cli­mat insou­te­nable avant la sai­sie de Rodri­guez Ore­jue­la.4 Flash: le délire de la foule s’approchant de la Pierre noire à la Mecque. Flash: la main de son oncle à la sec­tion des vété­rans de l’hôpital Car­los van Buren de Val­pa­rai­so. Flash: le stress mar­quant sa pre­mière nuit avec Anne-Élise à Göte­borg. Flash: les sirènes d’Oslo à l’explosion du der­nier bom­bar­dier enne­mi. Flash: le rire franc du Pré­sident fran­çais sur les Champs-Ély­sée. Flash: l’étrange sen­sa­tion à la remise de son Glock par W (quel type!…) Flash: la cra­vate à fleurs de son maître de thèse lors de sa sou­te­nance à Por­to. Flash: la blague avec les deux blondes sépa­rées par une rivière. Flash: la ner­vo­si­té au moment de l’assaut final contre le MOR­PIO­NEX.5 Flash: le refrain du gar­çon tra­ver­sant les dunes de Soco­tra, au Yémen.

L’échec a le goût du sable

∞8 est sur le point de s’assoupir quand sou­dain une lumière l’aveugle. L’iris humain a besoin d’un mini­mum de temps pour suivre le chan­ge­ment de la lumi­no­si­té ambiante, mais ici on passe brus­que­ment du noir abso­lu à l’autre extrême, soit de 0 lux à un éclai­re­ment de 106 lux. Un tel saut peut faire un homme vomir. Ou car­ré­ment l’aveugler. Mais pas l’acteur. Sauf que ce qu’il découvre par la fente des yeux est très loin de ses cal­culs: une pièce, une salle, une boîte plu­tôt, un espace vide car­ré, plus grand qu’un ter­rain de base-ball et plus haut qu’un ter­rain de basket.

6

L’espace est tel­le­ment inerte, éclai­ré, grand, nu, ses sur­faces sont tel­le­ment blanches, lisses, qu’il peine à situer les bords, les angles, les maté­riaux. La vue, l’ouïe, l’odorat res­tent donc super­flus, car il ne sent ni entend tou­jours rien, à part le sif­fle­ment dans ses oreilles. Avec l’effet de sus­ten­tion, l’impression est de se trou­ver dans une autre dimension.

-00j00h56’13”! (“Hal­lu­ci­nant. C’est fini… Il est fort cet abru­ti, fort, fort. Plus fort que nous, que moi.”) Pour la pre­mière fois, le plus pro­di­gieux des espions sur Terre est ten­té – si ce n’est: obli­gé – de res­pec­ter l’adversaire auquel il est oppo­sé. Pour la pre­mière fois, il n’est pas du côté de la vic­toire, alors pour­quoi la for­cer? Pour la pre­mière et peut-être der­nière fois de sa vie, dis­pa­raître semble l’arranger. Ne plus exis­ter. Mou­rir et lais­ser vivre Moon­na, si seule­ment… Tout ce que l’équipe a réus­si ces der­nières neuf heures durant, avec toutes les pertes déplo­rées, lui semble déri­soire. Il a honte. L’échec a le goût du sable. Et encore… Qui par­lait de temps bio­lo­gique et psy­cho­lo­gique? Il ne se rap­pelle plus. Ce qui compte pour lui main­te­nant c’est le temps escha­to­lo­gique, car il se sent déjà der­rière le temps. Mais même ce temps-là, il a de la peine à se concré­ti­ser, il traîne, il traîne…

Chiche! Quelque part en des­sous, une por­tion du grand blanc passe imper­cep­ti­ble­ment au gris. Non-non, il ne rêve pas: une grande ouver­ture se des­sine au sol, un genre de trappe par laquelle monte (“…mais… com­ment ça? en plus il y a encore un sous-sol?! …”)… en effet remonte Moon­na, elle-même (“Ooohhh!… Ouf… Moon­na!…”), dans un splen­dide négli­gé vapo­reux (“…cccomment…d’où sort-elle… ce…?!”). Non, il ne rêve pas, pour­tant il s’y croi­rait presque, à ce point cela semble irréel. Une fois le sol rede­ve­nu blanc sous ses pieds mignons et nus, ce qui s’avance là, très len­te­ment, fra­gile et léthar­gique (“elle est cer­tai­ne­ment aus­si dro­guée, la pauvre!…quel cha­cal!”), c’est l’icône même de la femme, la déesse de la beau­té dans toute sa pure­té et tout son éclat. Elle est Vénus-Aphro­dite,7 Pal­las-Athènes-Minerve,8 Nike-Vic­to­ria,9 Hélène de Troie,10 Maria Sha­ra­po­va11 réunies pour être bat­tues à plate cou­ture, sauf qu’elle à l’air hyp­no­ti­sé. Les yeux grands ouverts, sa démarche est rigide. Elle se déplace tel un robot démi­neur puis se fige. Il enrage, tente un mou­ve­ment, un autre: son corps est ver­rouillé. Il vou­drait crier. À quoi bon?… Si seule­ment il pou­vait hur­ler par dépit. La fin du holo­cène est (en théo­rie) dans cin­quante minutes, Moon­na est – disons – une sta­tue (encore) vivante, tan­dis que lui est per­ché là, sou­te­nu par une impon­dé­ra­bi­li­té cal­cu­lée, dans sa com­bi­nai­son sophis­ti­quée et pour cause deve­nue ridi­cule, tel un quar­tier de bœuf dans le cro­chet d’un bou­cher. Fran­che­ment, l’opprobre uni­ver­sel serait un soulagement.

Puis tout à coup ∞8 croit entendre des tona­li­tés, comme des voix… extrê­me­ment faibles pour­tant… et puis il lui semble… quelque chose se met a bou­ger… et ce n’est pas Moon­na, elle est tou­jours pros­trée là, au milieu… les sons aug­mentent… ce sont bien des voix… et ce qui bouge ce n’est pas sa déesse, et il n’y a rien et per­sonne d’autre dans ce local… c’est bien lui qui bouge!… et les voix sont plus dis­tinctes… les sons s’amplifient, c’est un chant… et lui sent qu’il des­cend len­te­ment, le ver­rouillage se des­serre peu à peu… comme la force d’un aimant qui s’essouffle… oui-oui, c’est bien un chant… c’est un chœur… Agnus Dei… qui tol­lis pec­ca­ta mun­di… mise­rere nobis… Agnus Dei qui tol­lis pec­ca­ta mun­di… dona nobis pacem12 …et il touche enfin le sol. (“Moon­na d’abord!”) mais il est stop­pé dans son élan par le chant qui inonde l’espace comme un liquide qui rem­plit un vase, alors qu’en haut l’air devient légè­re­ment trouble. Ce n’est pas exac­te­ment de la vapeur, non, non, ni un nuage (on est à l’intérieur!), ni une fumée, c’est… impos­sible à dire ce que c’est, pour certes ce n’est pas rien… cela rap­pelle plu­tôt un holo­gramme, serait-ce pos­sible?! Il se ras­sure vite: ici abso­lu­ment tout est possible.

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Puis tout à coup ∞8 croit entendre des tona­li­tés, comme des voix… extrê­me­ment faibles pour­tant… et puis il lui semble… quelque chose se met a bou­ger… et ce n’est pas Moon­na, elle est tou­jours pros­trée là, au milieu… les sons aug­mentent… ce sont bien des voix… et ce qui bouge ce n’est pas sa déesse, et il n’y a rien et per­sonne d’autre dans ce local… c’est bien lui qui bouge!… et les voix sont plus dis­tinctes… les sons s’amplifient, c’est un chant… et lui sent qu’il des­cend len­te­ment, le ver­rouillage se des­serre peu à peu… comme la force d’un aimant qui s’essouffle… oui-oui, c’est bien un chant… c’est un chœur… Agnus Dei… qui tol­lis pec­ca­ta mun­di… mise­rere nobis… Agnus Dei qui tol­lis pec­ca­ta mun­di… dona nobis pacem13 …et il touche enfin le sol. (“Moon­na d’abord!”) mais il est stop­pé dans son élan par le chant qui inonde l’espace comme un liquide qui rem­plit un vase, alors qu’en haut l’air devient légè­re­ment trouble. Ce n’est pas exac­te­ment de la vapeur, non, non, ni un nuage (on est à l’intérieur!), ni une fumée, c’est… impos­sible à dire ce que c’est, pour certes ce n’est pas rien… cela rap­pelle plu­tôt un holo­gramme, serait-ce pos­sible?! Il se ras­sure vite: ici abso­lu­ment tout est possible.

  1. Tech­nique de super­po­si­tion en temps réel d’informations ou d’un modèle vir­tuel à la per­cep­tion natu­relle de la réalité.
  2. Sur place, en ce lieu même (lat.)
  3. Par ce fait-là même, de manière intrin­sèque (lat.)
  4. Tra­fi­quant de drogue colom­bien (1943 -), cofon­da­teur du car­tel de Cali.
  5. Abré­via­tion de MOR­PION et rEX: le titre don­né au chef de l’organisation MORPION.
  6. Soit appa­rem­ment une sur­face d’environ 1000 m2 et une hau­teur d’environ 10 m.
  7. Dans la mytho­lo­gie gré­co-romaine, déesse de la beauté.
  8. Idem, déesse de la sagesse.
  9. Idem, déesse de la victoire.
  10. Idem, fille du dieu suprême Zeus et de la mor­telle Léda, reine de Sparte. Tenue pour la plus belle femme sur Terre, elle fut à l’origine de la guerre de Troie.
  11. Joueuse de ten­nis russe (1987 -)
  12. Agneau de Dieu, toi qui enlèves les pêchés du monde, aies pitié de nous, Agneau de Dieu, toi qui enlèves les pêchés du monde, donne nous la paix. (lat., litur­gie catho­lique et protestante)
  13. Agneau de Dieu, toi qui enlèves les pêchés du monde, aies pitié de nous, Agneau de Dieu, toi qui enlèves les pêchés du monde, donne nous la paix. (lat., litur­gie catho­lique et protestante)
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