Moonna Lißah
Sur le point de s’assoupir dans le bus parti à midi d’Oulan-Bator, son regard tombe sur la phablette1 de son voisin, un jeune branché du pays. Ce qu’il voit donne un coup de fouet à ses plans. Le garçon suit en direct sur CNN une transmission de l’ŒIL. Certes, on n’entend qu’une voix déformée, pour autant la tirade reste compréhensible. L’essentiel tient en une échéance: le psychopathe révèle que sa double action, qui ‘améliorera radicalement et définitivement le sort de l’humanité’, aura lieu précisément dans dix jours à 15h07’57” UTC2. Et pour les images? Sans fournir de coordonnées ou autres précisions, elles montrent – dans une rafale de flashes – le quartier général de l’organisation, du personnel cagoulé s’affairant qui en combinaisons blanches, qui – les vigiles – en uniformes ocre, et nombre de silos nucléaires sur terre et sous l’eau. Le tout se termine en apothéose avec un éclatant «BRAVO POUR LES BRAVES!» blanc sur fond noir.
∞8 sait qu’en ce moment les amis du SABRE sont déjà au travail. Arrivé à destination, il se concentre sur son objectif immédiat: sans faute et vite trouver monsieur K. Aux dires du CERN, si le savant du désert australien est l’autorité absolue en matière théorique, K est le maillon pratique indispensable. Sachant qu’à Bulgan les hôtels d’un certain standard ne sont pas légion, comme par hasard revoilà le vieil ami du MI6!… (“À la guerre comme à la guerre”) et il salue son collègue. «Whisky? Vodka?» sourit le MI6. (Au-delà d’antipathies durablement gravées dans les us et coutumes des services, parfois le stress vécu à des milliers de kilomètres du foyer peut opérer d’étonnantes alchimies. Dans l’ensemble, les deux compères ne sont pas plus avancés l’un que l’autre. Alors pourquoi s’éviter? Pourquoi se tirer dans les pattes? Tant que le but est le même, mieux vaut s’entre-aider, ensuite laisser faire les choses.) «Merci, j’essaierai un airbag.» «!!!» «Mais non, je voulais dire un airag.3» «Oh, j’admire ton courage. À propos, tu connais les nouvelles?» Ce n’est pas vraiment une question. «Bien sûr, le flash du commun…» «Oui, le communiqué… de quel flash tu parles?!» «Eh bien, dans l’autocar j’ai suivi sur CNN un discours d’une dizaine de minutes sur un fondu-enchaîné d’images assez suggestives.» «Oui, sauf que depuis midi ça tourne en boucle!» «Ah… sur CNN…» «Oui, et sur BBC, Euronews, Fox, Jazeera, ABC et – devine – CBS!» L’information laisse ∞8 légèrement confus… Les amis auraient dû déjà l’en informer… Il finit sa boisson, s’excuse, rejoint sa chambre, se lance dans un long tour en ville… (“… mais nom d’un… c’est pas… c’est pas la nana du CERN?! “) En effet, repliée sur le téléphone d’une cabine, à deux pas de lui, il n’hallucine pas: c’est bien la jeune scientifique par trop insistante remarquée à Genève.
«…là je ne peux vraiment pas te parler, il faut que…» «Je crois qu’on se connaît, non?» lui glisse-t-il dans le dos. Pour la belle, pas le temps de dire ‘Oups’: gant sur la bouche, discret et ferme tour de bras, l’affaire est vite bouclée. «Maintenant t’es sage et nous allons quelque part pour causer tranquillement.» Pourtant, alors qu’il s’empresse de la faire traverser la rue, quelques mètres plus loin et trois mouvements de capoeira4 plus tard, une Moskvitch5 freine in extremis. Le bel homme est par terre. La belle femme est déjà loin.
Douze écrans de télévision bien rangés dans la vitrine du magasin d’appareils électroniques et ménagers d’en face roulent les images de midi. Le chauffeur baragouine tout excité, l’acteur est un peu sonné, des curieux approchent. Il regarde autour, se décolle du bitume et décampe. Trop tard. Où courir?! Ciel, une MZ6! Halt! Halt! Il arrache le type et démarre sur une roue. Pour l’éclairage urbain, ce n’est certes pas Las Vegas, mais il a déjà pu prendre la signature ADN de la jeune femme, l’envoyer à O et recevoir la géobalise de la belle cible. La fille est à peine au bout de quelques rues, à nouveau en train de téléphoner. Cette fois l’homme s’ajoute à sa moto, et les deux sont plus forts que la cabine ajoutée à la fille. En plus, comme à présent c’est krav-maga7 contre capoeira, ça va très, très vite.
Lames pointées contre les reins et même qu’un peu amochée, la beauté conduit sagement la MZ à l’hôtel, avec le ∞8 en son dos. Dans la pièce, lui prend ses aises, elle – toujours aux aguets – moins. «Café? Rhum? Airag?» Silence hostile. Après plusieurs essais aimables d’engager la discussion, coupées par des chichis qu’il connaît si bien, il va au direct. «Écoute poupée, je ne sais pas si t’es au courant, mais tuer n’est pas jouer, et moi je dois savoir à quoi tu joues. Donc c’est simple: tu peux m’expliquer pourquoi t’es là, pourquoi tu me suis, après t’as peut-être une petite chance pour que l’on soit amis, ou tu peux choisir de rester dans ton petit cinéma débile, et à la fin du show même toi tu ne sauras plus où tu en es, que dire alors de ton copain au téléphone?» L’argumentaire semble faire son effet, car elle quitte peu à peu l’air martial tout en déroulant son histoire tel un tapis mongol.
«Ma spécialité est la physique des particules. J’étudie la dégénérescence des bosons.» «C’est ça, oui… à tes heures j’imagine et pour le reste du temps ça doit être la flûte et le hindi.» Elle ne fait pas attention. «Je me suis formé à Uppsala et Zürich, j’ai bossé chez Stratorius puis chez Länikon-Schürhle et l’hiver passé j’ai rejoint le CERN. En fait, j’ai plus ou moins suivi mon père dans ses mandats. Mes parents ont divorcé quand j’avais 16 ans.» «Il fait quoi ton père?» «Il faisait… Il a dirigé des équipes interdisciplinaires de recherche dans la dynamique des plaques… mais là… à présent…» «Attends, mais là , quoi? à présent quoi?» Elle s’arrête, clairement elle peine à continuer. «Pourquoi tu me suis, hein?» Elle esquive. «Je ne me sens pas bien.» «Oui, moi non plus. Tu disais donc?» N’empêche qu’en réalité elle a encaissé quelques jolis coups, sauf qu’en ce moment ∞8 n’est pas d’humeur médicale. Les secondes passent. «Le temps m’est compté, chérie. J’écoute.» À l’évidence il n’y a pas d’issue. Tête baissée, sa voix est au seuil audible. «Une nuit, au mois de mai, mon père a disparu. Depuis, je ne sais rien de lui, s’il est mort ou vivant, dans quel état, où est-il, qu’est-ce qu’il fait». Elle pleure doucement. «Et pourquoi tu me suis jusqu’ici?» Il lui donne un mouchoir. Les secondes passent. «À Genève j’avais compris que vous partez à la recherche de monsieur K.» «Peut-être, et puis?» Le téléphone sonne. C’est le MI6. «Oui.» «Alors, on se bouge?» «Si. Je te rappelle.» «OK. Tu fais vite.» Il raccroche. «Et puis?» «Eh bien, moi aussi je veux le trouver, votre monsieur K c’est… c’est probablement… c’est… c’est sûrement aussi mon père! Je le sais. Je le sens.»
Voilà pour une situation. Doit-il croire cette fille? Et même si cela était vrai, pourquoi s’en encombrer? Clairement pas pour quelques mouvements acrobatiques afro-brésiliens, fussent-ils utiles à l’occasion. D’accord, elle à des atouts physiques hors du commun, cela n’en fait pas pour autant un must. Douteux. Difficile. Délicat… Entre temps elle s’est calmée un peu. Tant mieux. «Qu’est-ce qui te dit que c’est bien ton père? T’as fait tout ce voyage sur un coup de tête!» «Vrai, en fait oui et non. Non, parce que je l’ai entendu plusieurs fois parler du désert de Gobi, du Roi du Monde, alors qu’il n’a pratiquement aucun intérêt scientifique ici. C’est pour ça. Et comme je n’ai pas une meilleure idée où le chercher, je n’ai rien à perdre. Voilà pourquoi. Et je n’ai pas peur.» «Formidable, en voilà un critère. Tu sais, je travaille toujours seul. Eh bien là, vraiment, tu me poses un problème.» «J’apporte peut-être aussi une solution. Que savez vous de lui? Pouvez vous au moins le reconnaître?» «Ne t’en fais pas, j’ai des photos.» «Bien sûr, mais êtes vous certain qu’il n’a pas changé? Et puis, c’est quelqu’un de très difficile.» Honnêtement, à ces éventualités ∞8 sait trop bien qu’il n’est pas vraiment préparé. O a eu beau lui confectionner différents portraits-robot de K sur la base des images se trouvant dans les archives, pourtant comment envisager tous les changements qu’un homme peut subir dans un tel environnement? Alors que c’est vrai, la voix du sang ne trompe jamais. Si seulement c’était son père… «OK, prépare-toi, on y va. Attends, avant, encore une chose: à qui parlais-tu au téléphone?» Le visage de la fille s’éclaire. «Un passeur d’ici, j’ai eu son numéro par un ami, artiste à Genève. Ce n’est rien de sûr, toutefois c’est la seule piste que j’ai… Bon, à présent que monsieur sait ce qui l’intéresse, je me dis que peut être monsieur m’accordera la grâce de me faire aussi comprendre à qui j’ai vraiment l’honneur.» «Chaque chose en son temps, mon petit lapinou.» «Ah, je vois… puisque c’est comme ça, moi c’est Lißah, Moonna Lißah.»
Le père de Cro-Magnon
Au tomber de nuit, le MI6 attend de pied ferme dans le parking de l’hôtel. Passées les premières politesses, un contact de l’Anglais les guide vers K. Vers l’avatar de K serait plus correct. Après une heure de marche sous les étoiles, ce qu’ils découvrent fait plus penser aux hommes de Cro-Magnon.8 Déjà l’endroit: un abri troglodyte d’à peine 20 m2 creusé dans le sol éruptif. Une douzaine s’y terrent. Personne ne peut vraiment tenir debout. Ensuite, les hommes eux-mêmes semblent encore plus troglodytes que leur logis. Et les femmes ce n’est pas mieux. Sans le guide local, la cause serait perdue d’avance. Et K, serait-il vraiment parmi ces gens? Moonna est dépassée. Au risque de glisser à chaque pas sur un lit d’ordures, elle trouve une bûche pour s’asseoir, tête entre les mains. Tout est écœurant. L’endroit empeste la charogne. Hormis le guide qui s’efforce d’y voir un peu plus clair, personne ne parle, surtout pas les primates: marmonner leur suffit. À moitié voûtés, l’acteur, smoking blanc, nœud papillon noir, rose rouge au revers, et le MI6, cardigan en jersey sombre, pantalon sel et poivre, béret du Surrey, attendent incrédules. Mais les minutes passent en vain. Il fait froid, il fait bon noir, on s’éclaire au Zippo9. Moonna pleure doucement, encore. Elle se lève et sort de la grotte. Les trois hommes la suivent pour bientôt la dépasser, et alors qu’ils s’éloignent tous en silence, un bruit de pas indécis les arrête. Un zombie s’approche à tâtons de la fille, tourne autour, la renifle longuement, tâte ses épaules, son dos. La jeune femme est pétrifiée, ∞8 est prêt à sauter. Inutile, car le danger recule, se retourne et s’estompe. Ils reprennent leur marche. À peine quelques pas encore et le zombie revient, résolu. Il s’arrête. Les quatre aussi, et ils entendent tous, clairement, comme un gémissement: «Moo… n… na?». Eh bien, y a des moments où rire et pleurs ne font qu’un, et celui-là en est justement un. Père et fille aussi ne font donc qu’un: exclu de les séparer. Pourtant le temps presse. Les deux espions ont de quoi être inquiets. Le MI6 tente une approche, ce à quoi le revenant bondit, mugit, se cabre. «Papa, non! ce sont des amis». Le guide et la fille doivent faire un solide effort de persuasion pour le modérer quelque peu.
On retrouve le chemin et on augmente la cadence. Les deux ne se quittent pas de mains. Personne ne parle. Que dire? De toute façon, une armada de criquets l’interdit. Enfin la ville. Pas question de rentrer à l’hôtel. Le guide prend son chemin et sa paye. Un petit parc. Une aire de jeu, par chance mal éclairée. Parfait: le bac à sable est la salle de conférence idéale, bien qu’envers et contre toutes insistances de la fille, le père reste muet, inerte. Les minutes passent. Soudain, il aperçoit le sceau sur la chevalière de l’acteur et il tressaille. Il se lève, s’éloigne lentement, manifestement interpellé par la découverte, revient, repart, revient… Il reprend sa place aux côtés de sa fille qui, elle, reprend son argumentaire. Peu à peu la confiance se profile, s’installe, la mémoire refait surface, le langage articulé revient dans un torrent de propos souvent embrouillés par l’émotion.
Il a eu de la chance, trop de chance, il a pu échapper aux vigiles de l’ŒIL, lui et certains de ses collègues, pas tous hélas! quand même parmi des plus solides, ils ont eu vent de la descente, certains, c’était en pleine nuit, c’est pour ça qu’il n’a pas pu réveiller Moonna, qu’il n’a pas eu le temps de prendre ses affaires, juste un peu d’argent, puis ils ont tous disparu, séparés, seuls ou par groupes de deux, après avoir décidé en vitesse de s’enquérir l’un l’autre par des messagers fiables ou par des pigeons voyageurs, pas d’appels, pas de cartes de crédit, rien, et comme ça, après avoir erré de bled en bled pendant des semaines, auto-stop, passeurs, etc, ils ont pu se retrouver ici, personne, enfin! presque personne ne sait qu’ils sont tous ici, ha! comment pourrait-ils savoir alors qu’ils vivent comme des rats d’égout? mais sans lui et ses hommes, ce monstre-là a perdu six mois, MI-NI-MUM six mois dans ses recherches de fou, voilà, s’ils les avaient capturé là, maintenant les quatre seraient assis sur une banquise en train de naviguer vers le Congo, au moins là, dans leurs tanière, ils peuvent dormir tranquille, manger tranquille, enfin, quand ce ne sont pas les scolopendres, les mygales du désert et les scorpions qui les mangent, eh, ils se sont habitués à les attraper, ça en fait de bons repas, pleins de protéines… C’en est de trop pour la jeune femme, qui éclate dans une hurlée de fauve que les deux hommes peinent à maîtriser.
Et le père continue, pas prévu de s’arrêter. Il se répand en détails techniques, expériences, échecs, performances, équipements, risques, records. Sa fille s’emballe aussi et bientôt les agents se retrouvent au milieu d’un vrai symposium. À l’évidence, ils tiennent leurs hommes. C’est le grand succès de la nuit, ou plutôt du matin, car le jour se profile. Un plan est vite dressé: K retournera à l’abri, le MI6 fera venir un moyen de transport discret pour les évacuer, tandis que ∞8 montera la logistique accélérée des futures étapes. Bien, mais Moonna leur apprend la mauvaise nouvelle: son père et le théoricien austral, c’est l’histoire d’une longue rivalité, c’est l’amour-haine, ou plutôt l’inverse. Mais il y a aussi une bonne: un troisième homme (véreux, pense-t-elle) pourrait les réunir. En fait, ce serait le seul qui aurait une chance de réussir ce miracle. Car autant le pouvoir créateur conjugué des deux savants est absolument sans pareil, autant chacun seul est largement moins efficace. (“Décidément rien n’est simple.”)
Ils se séparent, chacun pour un peu de repos. À l’hôtel, Moonna devient madame Martin, le temps du bref séjour. Ses informations sont transmises de suite au Service. L’homme devrait s’appeler Aloïs Schwertz, du moins c’est ce qu’elle a comme souvenir. Allemand ou Autrichien. 65 ou 70 ans environ, assez grand. C’est tout. Rideau. Dodo. Le mari de circonstance aimerait aussi dormir un peu, si le MI6 ne lui soufflerait pas dans la nuque. Un peu de son rhum préféré serait le bienvenu. Et du bien il lui fait: le Service lui apprend que le voisin est donné pour convalescent, après deux mois d’une obscure maladie. Tiens! Bulgan ne semble pas un sanatorium adéquat pour un Britannique. Mais l’effet du rhum se prolonge, et il rejoint vite la fille dans la douceur de ses occupations oniriques.
Alors qu’un rayon de soleil l’emporte sur le rideau de la chambre, le téléphone vibre, un message arrive. Il sursaute et lit: (1. A.S. = Antonio Sánchez, 1931 – Passau, 1952 – Nueva Germanía, Paraguay, 23°54’42”S, 56°41’57”W. Import-export. Divorcé. W.) (“Tiens, tiens… ça devient vraiment…”) La fille dort le sommeil de la juste. Lui, il essaie de l’imiter. “Ahh, ces rideaux mongols…” Rien à faire, un autre message: (2. Photo ci-joint. Possible transplant facial. D3.8.10 Billets AsiAir AZ3127, 16h45 UTC. Message 3 à 16h00 UTC. …Al11)
Ciel: presque 12h15! Il arrache du lit une madame Martin nase, règle l’hôtel, détourne cette fois une vieille Volga,12 tombe en panne de carburant au milieu de nulle part, s’empare d’un camion. Enfin, pour abréger, vers 15h30 il arrive à l’aéroport. En route, il s’occupe. Avec le concours de Al et de O, il court-circuite le MI6: le soir même, l’équipe de K est évacuée au grand dam du perfide Albion. Destination: terra incognita.13 Aussi, il dépêche auprès du vieil Australien deux tireurs d’élite associés au Service, pour un minimum de sécurité. Enfin, à force de harceler Leo I. Schabble, l’ambigu, l’inquiétant, l’indéboulonnable Secrétaire à la Défense et pressenti futur Premier ministre, W obtient pour l’acteur la permission expresse, exceptionnelle, de pouvoir utiliser l’inverseur de protons, sur demande en hypercode sous les 60 s et sans faute pour une durée ne dépassant pas 10 ms. (Soit dit en passant, l’absence d’un autre rara avis pour efficacement se charger de l’opération, ajoutée à l’ampleur croissante du danger et aux progrès rapides de ∞8, avaient finalement contraint W d’admettre l’évidence: son homme sur place connaissait son travail.)
L’enregistrement à l’aéroport lui offre l’occasion inattendue de saluer – à distance – son collègue qui, enragé car dupé, fait appel à la vieille tactique de la fausse alerte à la bombe. À l’aéroport international Gengis Khan ça marche encore. N’empêche: en combinant de manière équilibrée jogging ultra-rapide, billets de 20 dollars, Ninebots,14 chariots électriques, couloirs des employés, sourires complices et accusations de discrimination envers une personnes handicapée (en son dos, Moonna se fait trisomique durant plus de trois minutes), les deux fugitifs réussissent à gagner leur sièges pour décoller au nez et à la barbe du brave agent et des bredouilles armés de l’aéroport.
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L’enregistrement à l’aéroport lui offre l’occasion inattendue de saluer – à distance – son collègue qui, enragé car dupé, fait appel à la vieille tactique de la fausse alerte à la bombe. À l’aéroport international Gengis Khan ça marche encore. N’empêche: en combinant de manière équilibrée jogging ultra-rapide, billets de 20 dollars, Ninebots,15 chariots électriques, couloirs des employés, sourires complices et accusations de discrimination envers une personnes handicapée (en son dos, Moonna se fait trisomique durant plus de trois minutes), les deux fugitifs réussissent à gagner leur sièges pour décoller au nez et à la barbe du brave agent et des bredouilles armés de l’aéroport.
- Smartphone dont l’écran est d’une taille intermédiaire entre celui des smartphones stricto sensu et celui des tablettes tactiles.
- Universal Coordinated Time (angl.): Temps Universel Coordonné.
- Boisson traditionnelle d’Asie centrale, à base de lait fermenté de jument.
- Art martial ludique et acrobatique d’origine afro-brésilienne.
- Marque soviétique d’automobiles de taille moyenne inférieure.
- Marque est-allemande de motocyclettes de petite cylindrée.
- Méthode combinée d’autodéfense et de combat rapproché d’origine israélienne.
- Espèce de homo sapiens ayant vécu en Europe au paléolithique supérieur, environ 45 000 ans en arrière.
- Marque de briquets américains à essence.
- Code interne indiquant – sur une échelle de 0.0 à 5.0 – le degré de danger présumé d’une personne ou d’une situation.
- De: Argenliquide, Josette Argenliquide, la fidèle secrétaire personnelle de l’acteur.
- Marque soviétique d’automobiles de taille moyenne supérieure.
- Terre (dans le sens de région) inconnue (lat.).
- Marque chinoise de véhicules électriques monoplaces se conduisant debout.
- Marque chinoise de véhicules électriques monoplaces se conduisant debout.