Un agenda unique en son genre
Au fond du local passent sur un grand écran les derniers exploits de l’ŒIL. Difficile de ne pas regarder, heureusement les boissons arrivent, on se désaltère un peu. ∞8 étale point par point toute l’affaire. À mesure que le faux Sánchez commence à saisir ses tenants et aboutissants, son teint s’essaie à toutes les nuances de l’arc-en-ciel, plus le gris. En fin d’exposé, après une autre tournée où le Tequila sec remplace l’eau, il est blanc. «Je vois, et vous devez sûrement être du SABRE.» Pas de réaction. «Ce que vous me demandez est très compliqué, est… c’est… je dirais exclu. Il est vrai… K… donc votre père (il regarde Moonna)… K… lui il me doit une fière chandelle, cela remonte à… je me souviens plus… enfin… c’est une histoire dont je veux même pas me souvenir… ça ne sert plus à rien… vous savez? des putains d’histoires de bonnes femmes, comme souvent… bah… et puis l’ami Ross, lui, la meilleure c’est que lui aussi… lui il a une grosse ardoise envers moi, mais bon, les choses ont évolué ainsi, on s’est séparés après la guerre, chacun son truc, quoi?» Soudain, il sursaute: «Et vous dites que ça bougeait en dessus, à l’étage?… Oh, quelle horreur… quelle horreur… ma pauvre…» Il se tait un moment. «Le problème… pourquoi je dis que c’est exclu? Le problème est que ce Schabble est un bandit de première classe…» Regard rapide autour. «Pourtant je ne l’ai pas croisé souvent!» s’amuse l’espion. «…il me tient en joue depuis je ne sais plus quand, j’ai fait une fois une connerie, enfin, qu’importe, ce salaud était là au mauvais moment… pour moi!» Il sourit, amer. «Même là, ce cirque de charlots à plumes, vous croyez que j’y étais parce qu’à mon âge je m’intéresse aux caches-sexe Swarovski?» «Aloïs, faisons court. Schabble, on va s’en occuper, cool, c’est pas ma priorité. Ma priorité est à présent de sortir Ross de son wagon du désert, le plonger sous l’eau, lui faire serrer la main à K pour les voir collaborer. Vite. Ça fait beaucoup et le temps presse. Pour ça, tu dois te concentrer, m’avancer quelque chose.» «Mais oui, je sais bien… j’ai compris… sais pas… bon…» Il se penche vers l’acteur. «…il y aurait une sol…» Pan! La vitrine éclate, la clavicule du Sánchez aussi. Il tombe à la renverse sur le damier de marbre. C’est le délire dans le salon, les femmes crient, les hommes hurlent, on se fiche au sol, les tables fauchent les chaises, les assiettes pètent, les boissons giclent, quelqu’un gueule «La luce, la luce!»1 et pan! une seconde balle se loge dans le bois de la table à côté, mais le blessé est à l’abri derrière un amas de meubles. Personne d’autre n’est touché; un peu de sang par ci par là sur un lit d’objets divers, de bois cassé, d’éclats, de mangeaille et de liqueurs. La denture de Moonna claque comme une machine à écrire. ∞8 est déjà dehors.
(Ah, j’étais sûr, j’étais sûr, putain de bordel, mais quel imbécile, j’aurais dû…”) Une arme et un sac jetés sur le trottoir. Il accélère. Par dessus les têtes des gens il aperçoit l’individu, un gringalet chauve, démarche normale si ce n’était un bref coup d’œil en arrière, sans raison apparente, ce qui le fait décoller et faucher les gens style moissonneuse-batteuse, et juste après avoir couché toute une récolte de passants, il s’écroule sec en plein milieu comme frappé par la foudre. «Merde!» Consternation dans la rue. Les gens autour reculent, parlent, gesticulent, s’excitent, se contredisent. L’acteur s’accroupit, brandit un badge quelconque, fouille l’individu qui bave et convulse. (“Soman…2 Merde!”) L’on s’affaire. «Ambulance, quelqu’un appelle une ambulance!» «Un docteur, vite un docteur!» L’homme est raide. La fouille est vaine. Lui dégage.
À l’intérieur du café, les choses reprennent péniblement leurs cours, mais la clientèle a évidemment quitté les lieux. Il ne reste qu’une poignée d’aguerris. Le patron offre la tournée. Le personnel est au labour. Encore choqué, Aloïs se remet. Un docteur de passage le soigne sur place avec les moyens du bord. Par chance, la balle avait ricoché, ce qui ne l’a pas empêché de casser l’os, et l’endroit fait évidemment très mal. Plaie nettoyée et pansement terminé, ils rentrent à l’hôtel. Il y a bien assez de moyens au Prince of Wales pour loger royalement une troisième personne sans trop s’encombrer, néanmoins ∞8 choisit de passer la nuit sur un canapé, regard rivé sur le blessé qui, lui, à peine allongé, rejoint le sommeil du juste.
Au matin, en meilleure forme, celui-ci poursuit son idée devant le somptueux plateau garni bien posé sur le duvet bleu bermuda. Entre croissants frais du four, œuf à la coque et oranges pressées, son parler est hésitant, il cherche ses mots, tout en essayant de cacher ses douleurs. La stratégie qu’il voit semble maigre. Sa seule qualité est qu’elle existe et, après réflexion, il n’y a visiblement rien de mieux à lui opposer. Petit déjeuner consommé, Aloïs retourne à son repos. Moonna n’entend pas laisser passer une si belle occasion de tester la gamme de parfums et pommades à disposition, alors elle prend son temps dans la salle de bains. C’est donc le bon moment pour allumer un Churchill et faire un point complet avec le Service. Il se retire et ferme la porte.
Les nouvelles sont mélangées. Les programmes avancent plutôt bien. Les échanges de Ross avec l’antenne d’Adélaïde et retour fonctionnent à plein régime, l’homme est à nouveau motivé. Théoriquement, à ce rythme il pourrait rejoindre le gros de l’effectif sous les quarante-huit heures pour participer à la finalisation de l’entraînement. Théoriquement. Au large du Finistère, les efforts conjoints de la cellule d’action et des onze de Mongolie payent aussi, le douzième et – malheureusement – seul vrai spécialiste en biologie nucléaire ayant dû être évacué et hospitalisé d’urgence à Quimper dans un état critique pour cause de pancréatite aiguë. Des sous-plans dérivés B et C existent, de telle manière que son absence ne périclite ni l’entraînement, ni la préparation du programme. En revanche, par une fuite étrange restée inexpliquée, l’équipe de K, et K en premier, commence à se douter que la présence de Ross est imminente. Comme il semble impossible d’arracher à ces gens le moindre élément sur l’origine de la fuite, le personnel du Service s’emploie à noyer le poisson (c’est le cas de le dire) dans un nuage de conjectures. À son tour, ∞8 présente par le détail son séjour londonien (en passant bien sûr outre l’épisode Schabble) et la stratégie envisagée. À l’autre bout, l’enthousiasme ne déborde pas, cela s’entend. Lui, il y croit. O le soutient. Soudain, une hurlée d’horreur coupe l’entretien. Il se précipite dans la chambre à coucher. Au milieu de la pièce, Moonna vient de finir sa toilette. Sur le duvet gît Aloïs, la bouche grande ouverte, comme les yeux, comme la fenêtre à côte du lit. Vite, le pouls est zéro, certainement arrêt cardiaque. Coup d’œil dehors, en bas, en haut, à droite, à gauche… si, à droite, vers le bas, sur la terrasse voisine, une silhouette s’accroche à un câble lancé depuis un hélicoptère qui vient d’arriver, qui l’arrache et qui prend son élan. Il est déjà trop loin, pas pour sa vision, mais pour la portée de son Glock. L’envie lui prend soudain de le tourner contre lui-même, tellement il est frappé par la rage de l’impuissance.
Le téléphone sonne, sonne, sonne. Ah, c’est celui de Moonna. Revenue à elle, un collègue du CERN lui verse un torrent dans l’oreille: le centre vient d’être occupé par les unités blanches de l’ŒIL, il n’y a pas eu de victimes, quelques blessés, lui a pu s’extirper par une gaine de ventilation, il est plein de bleus et de griffures, heureusement il n’y avait plus qu’une poignée d’éléments-clé mais quand même, ah oui, et puis le centre de Los Alamos est aussi tombé deux jours en arrière dans les… Il raccroche. Elle s’écroule à plat ventre sur le lit.
La seconde fouille en douze heures est fructueuse. Dans la poche intérieure de sa veste, un petit carnet de notes, épais, ouvert et referme mille fois, rempli d’une écriture minuscule, au début régulière, rigoureuse. Avec les pages, elle devient de plus en plus débridée, hâtive, bâclée. C’est un aide-mémoire, un agenda, une narration, un guide, un compte-rendu, un calendrier, un compendium, c’est tout ça à la fois. C’est en allemand, espagnol, russe, anglais, français, plus des codes inintelligibles. Il y a des dates dans un ordre chronologique strict. Surtout il y a des noms, et aussi des croquis, dessins, collages, photos. Il brasse soigneusement les pages comme un paquet de cartes de jeu. «Il me faut absolument remettre un peu mes idées en place» articule-t-il monotone. Une heure quarante plus tard les deux sont de nouveau à l’aéroport et quarante minutes après ils s’envolent.
Mais qui est cet Antonio Sánchez?!
Le temps du trajet, ∞8 change visiblement. Non seulement qu’il n’est pas bavard de nature, mais là il ne sort presque pas un mot, puisqu’il ne sort presque pas les yeux du carnet. Par moments il s’arrête, regard perdu, inerte, revient en arrière, hoche la tête, puis reprend. C’est vrai qu’une importante dose de fantaisie est indispensable pour gober ce capharnaüm écrit, tellement c’est au delà du croyable. Si pratiquement chaque mention et date ne collait pas rigoureusement à la réalité des événements passés, l’on pourrait se dire qu’il s’agit d’un schizophrène particulièrement créatif qui occupe son temps et son énergie à débiter des scénarios mirobolants. Bref survol.
La première note est du 13 avril 1953. Elle est autobiographique. Aloïs se dit fils de Günther et de Calista. À l’âge de 14 ans il est coopté pour quelques semaines aux jeunesses hitlériennes. Le père, ancien Standartenführer3 de l’Abwehr,4 est déporté par les soviétiques à Vorkoutlag,5 près du cercle polaire, en marge de la Sibérie. Il meurt probablement vers la fin des années ‘50. La mère, une nationaliste espagnole née Salgado, femme au foyer, est emportée par la variole en 1946. En 1949 il s’inscrit à l’école de métiers de Vienne. Suivent des pages avec des esquisses: moteurs, diagrammes, quelques portraits et caricatures: l’homme avait du talent. Le 8 avril 1957 il revient avec un résumé: juin 1953, il participe au soulèvement de Berlin; janvier 1954, il est à Mexico pour devenir Antonio Sánchez (il écrit ‘j’avais 22 ans mais déjà tellement marre de traîner après moi un nom plus dangereux qu’une roulette russe’) et aussi pour se marier; novembre 1956, il fuit l’insurrection hongroise. Quelques pages manquent après, de sorte qu’il passe directement à 1959 lorsqu’il conspue Khrouchtchev à New York. Durant été et automne 1962, il est à Port-au-Prince d’où il est bien placé pour suivre la crise de Cuba.6
Puis le 5 octobre 1962 il écrit d’une main nerveuse: ‘Aujourd’hui c’est le grand jour. -odl–, -c—bl- (les noms sont grattés, mal) et moi nous allons enfin réaliser ce à –oi nou- –vrons depuis bie–ôt dix ans: nous mettons les bases de la —-été Auto—- — —age et de —saignements —-rieurs. D’abord nous nous ré—sso-s les trois, pour prêter serment de fidélité, engagement et courage. Le tout sans limites. Les temps l’exigent. Nous allons faire cela sol–nel–me–, comme les Suiss-s à l’époque.7 Ensuite nous nous rendrons à la -all- de -ch—id– et nous allons signer le pacte devant tous les compagnons. Je suis fier que mes col—ues et frères ont accepté de nommer l’organisation en souvenir et en honneur de mon père.’ (“Quoi?!?!”) Il relit. ‘…la —-été Auto—- — —age et de —saignements —-rieurs.’ Serait-ce…‘ …nous mettons les bases de la Société Autonome de Blocage et de Renseignements Extérieurs. D’abord nous …’? (“Impossible! Eh oui, SABRE8!!! In-cro-ya-ble!!!”) Aloïs serait-il, plutôt aurait-il été, le fondateur de l’organisation qui l’emploie? Mais après tout, la ‹ Société Autonome de Blocage et de Renseignements Extérieurs › (si c’est bien ça) n’est peut-être pas le ‹ Service Anonyme de Brouillage, de Reconnaissance et d’Espionnage ›! Il commence à dévorer les pages.
À peine trois semaines plus tard, la crise cubaine est résolue sur intervention secrète de la ‹Société›. Treize mois après, Kennedy est assassiné. C’est un de ses plus gros fiascos, elle n’est pas encore bien rodée. Remaniement, disgrâce, passage à vide et aussi période de recrutement et de renforcement. Le rachat vient en juillet 1965, lorsque l’attentat contre de Gaulle est déjoué. Désormais, les actions se relayent avec des résultats divers. Pointage: 1967 Che Guevarra9 en Bolivie, 1968 Dubček10 à Prague, 1970 Salazar11 au Portugal, 1972 Bloody Sunday12 en Irlande du Nord, 1973 Pinochet13 au Chili, 1974 le Watergate de Nixon14, 1975 chute de Saïgon,15 1976 Soweto16 en Afrique du Sud, 1978 Jean-Paul II pape polonais, 1980 référendum pour la souveraineté du Québec canadien. La suite, évidemment ∞8 la connaît trop bien.
En marge des récits, agrémentés par endroits de ratures, croquis, signes, renvois et autres marques, il y a des notes verticales, ou même tête en bas. On lit: ‘19 Dez. 1977 Phnom Penh – Schwarzer Tag. Nichts und niemand kann -la-s N-dlon ersetzen. Wir sind verwaist, ein aussergewöhnlicher Bruder ist von uns gegangen. Es ist ungerecht. Unser Bedauern wird ewig sein, aber wir werden stärker sein als der Tod.17 ‘ Et plus loin: ‘22 janv. 1979 -ux—o–g: J’étais pas convaincu, seulement je n’ai pu inverser le trend. Et je veux pas m’imposer, alors la ‹Société› est morte, vive le ‹ Service Anonyme de Brouillage, de Reconnaissance et d’Espionnage ›, alias le ‹ Service ›! Mais je suis content d’avoir pu garder la mémoire de père.’ (“Boum! C’est donc ça. Mon chef suprême, que je connaissais même pas, est bêtement mort ce matin sous mes yeux d’imbécile…”) C’en est un peu trop. Il tourne distraitement les pages. À côté, bercée par le ronron des réacteurs, Moonna entre dans la dernière phase, paradoxale, du sommeil.
‘…juillet 1979… ne peut pas durer indéfiniment… déjà quatre acteurs… aucune explication qui… ‘ puis plus loin ‘… bre 1979… convoquer la réunion de tous… démontrer noir sur bl…’ et une note en caractères gras, soulignée: ‘S—-b— a trahi. Éliminer.’ Un petit vide d’air le fait sursauter. (“-c—bl-? S—-b—? Ce ne serait pas… Sc–bbl-? Schabble?! Quoi?! Schabble… membre fondateur du SABRE?! Non mais… y a-t-il une limite?! “) Pourtant il doit admettre qu’en ajoutant ces invraisemblables découvertes aux diverses autres observations de ces dernières années commence par payer, avoir un certain sens. Un puzzle – sinistre, il est vrai – prend forme sous ses yeux qui… se ferment lentement. Un espion, fut-il première classe, finit aussi de temps en temps par devoir se reposer.
Pas longtemps. Un autre vide d’air. Il reprend fébrilement sa lecture dans tous les sens. Page 83: tout s’explique. Schabble n’est qu’une sale taupe. Tant de pertes parmi les acteurs lui seraient imputables. Ce n’est que par des complices qu’il peut rester accroché à son poste. Et par du chantage. Tiens, une note. ‘…et je lui parle de mon idée mais lui c’est non et non… c’est docteur non… et la descente… Gaza… personne sauf lui…’ Il avale les pages comme des cacahuètes. ‘…pourquoi en faire… charogne…’ L’écriture est appuyée, débridée, comme s’il écrivait avec un clou. Partout des taches d’encre, de sueur, de saleté, des mots effacés. Page 85: ‘16 mai 1980 (“Ha! Quatre mois avant mon admission!”)… Adieu ‹ Service ›! Adieu mon bébé! It’s a wild world out there. A world of wolves and for the wolves.’18 Tiens, page suivante: ‘…semble qu’ils ont reç… lémen… ptionnel… onde’ Il sourit. Puis: ‘Alfred S.19 m’accueille à bras ouverts. Au moins ça. Père, où que tu sois, accepte mon salut.’ Page 91: ‘…ça devient intenable… marier une zapothèque20… ‘ Et encore: ‘9 juin 1984: Ce soir je vois Kamil. Il est anéanti. L’imbécile… sœur de sa femme… vieux satyre… sa propre belle sœur… Que veut-il?’ Une caricature suggestive, et deux pages après: ‘On voit maintenant à quoi sert la diplomatie en privé! Ha-ha-ha!’ ‘28 avril 1985: Je ne comprends pas… W—– jure… non plus… inexplicable… …botage?!’ Collé, un petit découpage du champignon atomique de Bikini sur lequel il a écrit ‘horreur’. Page 98: ‘…encore… comment est-q… réussit? Pauvre Ross! Je vais voir.’ Page 99: ‘Bon, si ça con… pour toute la vie… …ais à quoi servirait un ami?’ Deux pages manquent. ‘…tement ce qui me manquait maintenant! Et …mil, qui est blin… …x as, lui il… Quel sal…’ Allez, un dernier effort: ‘3… …let 1987: Victoire! Vive le d i v o r c e! Endlich!21’ ∞8 bascule son fauteuil et en moins d’une minute rejoint Moonna au pays des rêves.
[…][…]
Collé, un petit découpage du champignon atomique de Bikini sur lequel il a écrit ‘horreur’. Page 98: ‘…encore… comment est-q… réussit? Pauvre Ross! Je vais voir.’ Page 99: ‘Bon, si ça con… pour toute la vie… …ais à quoi servirait un ami?’ Deux pages manquent. ‘…tement ce qui me manquait maintenant! Et …mil, qui est blin… …x as, lui il… Quel sal…’ Allez, un dernier effort: ‘3… …let 1987: Victoire! Vive le d i v o r c e! Endlich!22’ ∞8 bascule son fauteuil et en moins d’une minute rejoint Moonna au pays des rêves.
- «La lumière, la lumière!» (it.)
- Violent gaz neurotoxique dont l’effet mortel est presque instantané après absorption par voie orale à l’état liquide.
- Colonel (all.)
- Service de renseignement de l’état-major allemand de 1921 à 1945.
- Complexe de camps de travail du Goulag fonctionnant de 1932 à 1962 près de la ville minière de Vorkouta, dans le Grand Nord soviétique, et surnommé “la guillotine glacée”.
- Suite d’événements survenus en octobre 1962 et opposant les États-Unis et l’Union soviétique à cause des missiles nucléaires soviétiques visant les États-Unis depuis l’île de Cuba.
- Probablement référence au serment du Grütli, censé avoir eu lieu en 1307, mythe fondateur de la Suisse, dont la première trace écrite se trouve dans le livre blanc de Sarnen datant d’environ 1470. Ce mythe est souvent associé au pacte fédéral d’alliance perpétuelle de 1291 entre les communautés de Uri, Schwytz et Unterwald. L’événement rassembla sur la prairie du même nom les hommes libres de ces trois vallées, représentés par les trois confédérés Arnold de Melchtal, Walter Fürst et Werner Stauffacher. Cet accord entre les trois communautés est considéré depuis le XIXe siècle comme l’acte fondateur de la Confédération suisse.
- Schwert signifie épée en Allemand.
- Ernesto Rafael “Che” Guevara (1928 – 1967), révolutionnaire argentin tué en Bolivie.
- Alexander Dubček (1921 – 1992), premier secrétaire du Parti communiste tchécoslovaque durant les événements de 1968 dans son pays.
- António de Oliveira Salazar (1889 – 1970), homme d’État portugais, président du Conseil des ministres de 1932 à 1968.
- Tuerie survenue le dimanche 30 janvier 1972 à Derry, dans laquelle vingt-sept manifestants pacifistes des droits civils et passants ont été pris pour cible par des soldats de l’armée britannique.
- Augusto José Ramón Pinochet Ugarte (1915 – 2006), général, homme d’État chilien, dirigeant du coup d’État de septembre 1973, président du Chili (1974 – 1990).
- Affaire d’espionnage politique qui aboutit en 1974 à la démission de Richard Nixon, alors président des États-Unis.
- Le 30 avril, marquant en même temps la fin effective de la guerre du Viêt Nam.
- À l’occasion de manifestations massives soldées avec la mort de 23 personnes.
- Jour noir. Rien et personne ne peut remplacer -la-s N-dlon. Nous sommes orphelins d’un frère d’exception. C’est injuste. Nos regrets seront éternels mais nous serons plus forts que la mort.(all.)
- C’est un monde sauvage là-bas. Un monde de loups et pour les loups. (ang.)
- Alfredo Stroessner, président (1954 – 1989) de la République du Paraguay.
- Vieille population indigène présente principalement au sud du Mexique.
- Enfin! (all.)
- Enfin! (all.)